CAN 2024: Immense frayeur pour la Gambie, privée d’oxygène durant son Vol

Proches d’être « intoxiqués au monoxyde de carbone » durant leur vol vers la Côte d’Ivoire, les joueurs et le staff de l’équipe nationale de la Gambie s’en sont sortis indemnes mercredi grâce au demi-tour effectué par le pilote de l’avion.

Plus que quiconque, la sélection de football gambienne saura apprécier sa chance de participer à la Coupe d’Afrique des nations, à partir de lundi (15 heures) contre le Sénégal. Car le surprenant quart de finaliste de la précédente CAN, pour sa première participation il y a deux ans, a vécu un voyage pour le moins mouvementé mercredi en se rendant en Côte d’Ivoire.

Après quelques minutes dans les airs, son avion a ainsi dû faire demi-tour en raison d’une perte de pression et d’oxygène qui aurait pu être fatale à tous les passagers.

Le sélectionneur belge de cette équipe des Scorpions, Tom Saintfiet, vient de raconter au média Het Niewsblad le grave incident subi par la délégation gambienne, durant le vol avec la compagnie Air Côte d’Ivoire.

« Au bout de neuf minutes, le pilote a décidé de faire demi-tour car il n’y avait pas d’alimentation en oxygène, confie le coach de 50 ans. Nous aurions pu tous mourir. Nous nous sommes endormis rapidement, moi y compris. J’ai fait de courts rêves sur la façon dont ma vie se déroulait. Certains joueurs ne se sont pas réveillés immédiatement après l’atterrissage. Nous avons failli être intoxiqués au monoxyde de carbone. Encore une demi-heure de vol et nous serions tous morts. »

  • « Une chaleur inhumaine »

Des propos qui font froid dans le dos, tout comme le message laissé par l’ancien défenseur de l’AS Saint-Etienne Saidy Janko sur Instagram. L’international gambien, qui évolue désormais aux Young Boys de Berne, dénonce les conditions « inacceptables » de ce vol.

« Dès que nous sommes entrés dans le petit avion qui avait été loué pour nous, nous avons senti une immense chaleur qui nous faisait transpirer à grosses gouttes, pointe le latéral de 28 ans. Le personnel nous a rassurés en disant que l’air conditionné fonctionnerait une fois dans le ciel. Cette chaleur inhumaine s’est ensuite mêlée au manque d’oxygène et de nombreuses personnes ont eu des maux de tête et des vertiges. Certains se sont même évanouis après le décollage. Sans un demi-tour et un atterrissage forcé à Banjul (Gambie), les conséquences auraient pu être bien pires. »

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