Le président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, se rend ce Mardi 9 Mai en visite d’Etat de Deux Jours au Botswana.
Le programme prévoit un tête-à-tête avec son homologue botswanais ainsi que l’organisation d’un forum économique entre les deux pays.
Félix-Antoine Tshisekedi est accompagné, entre autres, des experts impliqués dans la relance de la Minière de Bakwanga (MIBA).
Il compte notamment s’inspirer du modèle économique du Bostwana dans l’industrie du diamant.
Aucun diamant brut n’est aujourd’hui exporté du Botswana. Le pays dispose des usines de transformation locale, grâce à un partenariat avec la multinationale minière Debeers.
Claude Kabemba, directeur de l’Organisation Southern Africa Resource Watch (SARW), explique les closes de ce partenariat gagnant-gagnant: « Debeers avait 51 % et le Botswana 49%. Et ils ont créé une compagnie. Et la deuxième condition, c’était que, quand vous aurez récupéré votre investissement, nous devons changer le partage. Et donc après 25 ans d’exploitation, Deebers aura récupéré son investissement. Et c’est ce qui s’est passé, c’est qu’il y a eu renégociation. Une des demandes, c’était que maintenant, c’est que nous devons ajouter de la valeur à notre diamant localement. Donc Debeers a accepté de venir mettre au Botswana l’industrie de transformation du diamant. Et le partage du bénéfice a aussi changé : c’était 51% en faveur du Bostwana et 49 % pour Debeers ».
Au-delà de ce partenariat avec Debeers, c’est surtout la bonne gouvernance dans le secteur extractif du Botswana qui a porté la réussite de l’industrie locale du diamant, tributaire de milliers d’emplois créés localement.
Elle est surtout créatrice d’un véritable marché intérieur du diamant qui attire des acheteurs du monde entier.