Les usagers de la route Kisangani-Ubundu dans la province de la Tshopo se plaignent de l’impraticabilité de cet axe routier, long de 125 km.
Des multiples bourbiers qui la jonchent ne permettent plus une bonne circulation des motos, les seuls engins qui étaient encore susceptibles de l’affronter.
Aucun véhicule ne prenant le risque de l’emprunter dans son état actuel.
« Pour emprunter cette route-là, il faut avoir un bon motard, une moto en bon état pour faire six heures à 7 heures de route. Mais si tu n’es pas spécialiste, tu peux faire 8 h, 9 h, voire 10h de temps… », rapporte Jonathan Sulubika, un habitué de cette route.
A la suite du délabrement de cette route, les biens de première nécessité et autres produits deviennent rares dans la cité d’Ubundu qui ouvre la voie à la province du Maniema à laquelle elle est reliée par le fleuve Congo.
Outre la voie routière, Kisangani est joignable à Ubundu également par voie ferrée. Malheureusement, les multiples pannes des locomotives et la détérioration de cette voie ont mis les engins hors rails.
« Il n’y a plus d’opérateurs économiques. Comment les gens vont faire le commerce là où il n’a pas de route… », s’interroge Verdotte Yamulamba, administrateur du territoire d’Ubundu.
Les usagers de cet axe routier ainsi que des habitants d’Ubundu demandent aux autorités aussi bien provinciales que nationales de réhabiliter cette route.