Haut-Katanga: Des leaders Religieux soutiennent la révision Constitutionnelle

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Des leaders des confessions religieuses du Haut-Katanga ont affirmé leur soutien à l’initiative de révision de la constitution congolaise, à l’issue de leur réunion tenue mardi 5 novembre à Lubumbashi. 

Les représentants des églises indépendantes, de l’église Orthodoxe, des églises de réveil du Congo, de l’église Kimbanguiste, de l’Armée du salut, de la communauté liloba ya Nzambe, de la communauté musulmane et de l’église Anglicane dans le Haut-Katanga se sont déclarés favorables à la révision constitutionnelle. 

Pour cela, ils voudraient aussi apporter leur contribution à cette révision telle que préconisée par le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.

Par ailleurs, ils invitent ceux qui sont contre d’apporter leurs avis à la commission qui sera mise sur pied. 

Ces leaders religieux ont rendu publique leur position à travers leur porte-parole, évêque François Mutombo:«Nous encourageons cette démarche».

«Il y a certains articles qu’on doit revoir pour que nous puissions avoir une constitution purement congolaise adaptée aux réalités, selon ce que nous sommes en train de vivre». 

  • Définition plus inclusive de l’identité congolaise

Toujours à ce sujet, Clément Mufundji, le vice-gouverneur du Lualaba et membre de l’UDPS, se dit aussi favorable à cette révision.

Il en a donné les raisons au cours de la conférence de presse qu’il a animée ce mercredi à Kolwezi. 

Pour lui, il est question renforcer la souveraineté de l’Etat et d’élaguer de cette constitution des dispositions qui mettent en mal le bon fonctionnement des institutions:«L’article 217 ouvre la voie à des partenaires stratégiques».

«Est impératif que nous reconnaissions l’importance de la coopération internationale pour relever les défis communs tels que la gestion des ressources naturelles et la lutte contre le terrorisme».

«Cependant, cet article suscite également des inquiétudes quant à un potentiel affaiblissement de notre souveraineté nationale. Il est donc crucial d’adopter une définition plus inclusive de l’identité congolaise afin éviter que ce partenariat ne devienne un prétexte pour enfoncer le pays dans les conflits internes ». (Radio Okapi)

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